Hotel Paradisio

Hollymoon

Description

 

Hotel Paradisio – Hollymoon

Album uniquement disponible en achat digital et streaming : Hollymoon

Tracklist :

  1. Intro 0:45
  2. Hollymoon 2:36
  3. Déclassé 3:07
  4. Chronos 2:01
  5. Zelda 3:06
  6. Douille 2:54
  7. Forever 3:17
  8. Vitesse 2:25
  9. Chaman 2:11
  10. Sniper 2:56
  11. Kzonashi 2:22
  12. Gps 3:13

Contraction d’ « Hollywood » et de « Moon», le premier album d’Hotel Paradisio sert de passage vers le monde intérieur du rappeur, à la fois lumineux, détaché et contemplatif. Hollymoon, c’est l’idée d’une chambre d’hôtel dont l’immense baie vitrée donnerait sur une planète inconnue, aux airs de Californie glacée. Là-bas, les palmiers poussent dans la neige, réchauffés par les néons des motels pourtant recouverts de glace.

Le strasbourgeois Hotel Paradisio a façonné Hollymoon, 100% autoproduit, depuis sa chambre. Les textes clairs/obscurs du projet, qui oscillent entre rêverie introspective et fulgurance des punchlines (« J’te fais la bise à la mode », « Ne me dis pas qu’il est trop tard car au fond tu n’as pas l’heure », « Ils me demandent tous la passe mais les leurs sont pas décisives ») rappellent Kid Cudi ou Post Malone, deux de ses grandes influences. « C’est un album pour les gens qui sont pareils que moi, qui sont un peu dans leur tête », dit le rappeur de cet album, composé dans une période où il se sent «particulièrement sincère, heureux, apaisé » mais pas moins sur ses gardes, comme en témoignent ses textes ( « Souris vite comme emoji », « ça sent la douille, je déambule un air suspect la nuit me fouille »).

L’embarquement sur le vaisseau vers Hollymoon, la violence de Déclassé, où l’on pénètre « un désert de haine sur des kilomètres » (« viseur braqué sur la tempe/ sirote cocktail à la menthe »), la traversée temporelle de Chronos (« Jusqu’au bout, jusqu’au Panama »), puis l’exploration d’un cocon avec Zelda (« J’suis dans mon cube avec ma Zelda » / « je me replie dans mon satellite ») : les quatre premier titres donnent le ton de cet album qui s’écoute dans l’ordre, comme on entreprend un voyage.

Après l’alunissage, un “petit pas en Amérique”, un court plongeon dans la Matrice de Keanu Reeves (Zelda) et l’immersion dans un Western (sur Vitesse), l’aventure se prolonge par les clips quasi-hypnotiques de l’album, sortes d’hologrammes où le bord de mer côtoie les forêts de sapins enneigées. Ce projet, écrit et produit en un peu plus d’un an, fait suite aux EP Magnetic, Reveri et Amytiville, sorti en 2018. Il a été annoncé, en septembre, par la sortie d’un titre à part, Cobra, imaginé et produit en dix jours – et diffusé sur les réseaux sociaux.

Album également disponible en achat digital et streaming sur bandcamp : https://hotelparadisio.bandcamp.com/

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